une collègue de 49 ans :
- Tu ne sais pas ce que j'ai rêvé cette nuit ?
- Non
- Kendji et moi on était amis et de temps en temps on faisait cracrac ensemble !
- Rhoo, mais revois tes fantasmes, il est petit ( d'âge )
- ... Ah non, alors là je t'assure que non...
16 octobre 2017
REPORT...
Malentendu
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Cette nuit c'est toi qui était à côté de moi, il me pardonnera. Tu m’as prise par la taille et nous marchions comme de grands amis sur un chemin bordé d’arbres. Nous nous sommes arrêtés sur un pont d’où nous regardions l'eau ruisseler. Au loin, des bruits nous parvenaient comme venant d’un festival tzigane, venions nous de lui fausser compagnie? Tes lèvres se sont posées d’abord sur ma joue. Une sensation oubliée s’est fait sentir, l’abandon l’un à l’autre fut absolu…
Le temps passe si vite pour le perdre à se morfondre en questionnements, à résister. C'est pourtant ce que l'on fait de mieux, par gêne, par timidité qui attire mille bêtises et qui mettent très vite dans l'embarras...
Il y a tant de chose que l’on aimerait recommencer avec ce que nous savons aujourd’hui. Et si pour une fois on ferait en sorte de ne pas avoir un regret en plus ? Sommes-nous à ce point défait de notre propre bien être que l’on se sacrifierait pour convenir à ceux qui nous entourent ? Qui a le droit d’attendre de nous l’excellence au nom de l'amitié, de l'amour ? Se doit-elle d'avoir la même définition pour nous ? Faire ce qui fait du bien à soi ne me semble pas vouloir dire faire du mal aux autres. La privation a des limites…
Ceux qui me connaissent un peu ont maintenant une idée de ce chiffre qui me suit, depuis la délocalisation de mon homme. Avant-hier en sortant de chez moi, je fus surprise par la douceur du climat, cette même douceur qui flottait à la période où justement Patrice est parti vers d'autres lieux. Chaque année depuis, elle me surprend, car je m'attends à le voir, à le sentir, à entendre sa voix... C'est comme l'odeur d'un parfum enivrant que vous n'oublierez jamais et qui, dès qu'il chatouillera vos narines, renverra vos pensées dans le passé... Je regardais le ciel très symboliquement en lui parlant, comme les gens qui ont une oreillette et qui semblent parler seuls dans la rue : "si tu m'entends mon coeur, je t'en prie, fais-moi un signe, afin de me rassurer ". Hier, ma fille et moi, nous sommes sorties. A un moment dans une ruelle, j'évoquais un souvenir concernant Patrice. Au même instant, ma fille s'arrête devant une petite voiture rouge (couleur fétiche de mon homme) stationnée : " regarde maman celle-là, elle me plairait bien !". En passant devant, j'ai jeté un regard en arrière et là, je vois que le véhicule est immatriculé dans le 57 (régions d'où Patrice est originaire). Je le fais remarquer à Lo qui sourit et rajoute " moi, je vois autre chose, regarde le 21 dans le numéro d'immatriculation ! "
Chonchon21/02/2014 10:56
Je suis très sensible aux signes... J'en ai eu un jour, magnifique, mais ça doit être une coïncidence, car depuis, rien de rien. Pourtant j'aime observer autour de moi, me dire que tout est
organisé dans le grand cosmos.
Abréger
- Je peux vous offrir un verre ?
- Non merci, j'en ai déjà beaucoup
- euhhhh, à boire, le verre !
- Boire le verre ?
- Vous me faites marcher ?
- Ok, mettez un pied l'un devant l'autre ?
- Comment ?
- Gauche droit, gauche droit et ainsi de suite...
- Vous vous moquez de moi ?
- Non je ne connais pas une autre manière d'avancer les pieds !
- Je vois... Puis- je vous offrir une boisson de votre choix versée dans un verre que vous pourrez boire en ma compagnie ici ou où vous voulez, ce qui nous permettrait de faire connaissance, pourrait être agréable, nous amènerait à nous revoir et a échanger plus intimement ?
- Non merci, j'en ai déjà beaucoup
- euhhhh, à boire, le verre !
- Boire le verre ?
- Vous me faites marcher ?
- Ok, mettez un pied l'un devant l'autre ?
- Comment ?
- Gauche droit, gauche droit et ainsi de suite...
- Vous vous moquez de moi ?
- Non je ne connais pas une autre manière d'avancer les pieds !
- Je vois... Puis- je vous offrir une boisson de votre choix versée dans un verre que vous pourrez boire en ma compagnie ici ou où vous voulez, ce qui nous permettrait de faire connaissance, pourrait être agréable, nous amènerait à nous revoir et a échanger plus intimement ?
Conte pour narcoleptique
Il était une !
Caillié30/01/2016 11:07
LES WAURAS
Loin de la névrose féministe, pour autant cela ne veut pas dire que j'approuve les situations dans lesquelles la femme est exploitée, abusée, humiliée et autres choses encore, mais c'est un autre débat.
J'ai vu l'émission sur Canal + : les nouveaux explorateurs avec la journaliste Françoise Spiekermeier ://vimeo.com/75533129. Si le premier reportage enchantera ces messieurs visuellement, c'est le second qui débute au bout de 10 minutes 30 qui m'a réellement donné des frissons, mais pas des bons. Les souffrances physiques et ou morales imposées par la culture, sont évidemment celles qui m'exaspèrent. Celles auxquelles les femmes sont persuadées de consentir alors qu'en fait, elles n'ont pas trop le choix. Bref ! On sent toute l'empathie de la journaliste. Mais professionnelle ou pas, je ne sais pas comment elle a fait pour ne pas intervenir. Si on prend en compte que certaines modernités et conforts, sont à leur accès, quelques informations sur les conséquences de la phlébite leur seraient réellement utiles et ne devraient pas mettre leur culture en péril ! Par ailleurs même si cela n'a pas été évoqué, il me semble impossible qu'aucune d'entre elles ait jamais succombé à ce traitement.
ChonchonAelezig09/02/2015 11:04
Fille De L'eau 09/02/2015 22:09
Mars vient à grands pas, avec le printemps en prime.
J'adorai le printemps, je l'adore peut-être encore, puisque la tristesse ne saurait venir à bout de la bonne humeur de Fille De L'eau... Le 20 mars 2011, je lui demandais pas certaine :
" c'est demain le printemps ?
- C'est aujourd'hui Néri !"
Non, le lendemain, c'était le jour où il quittait la terre...
Suggérer de laisser cette expérience derrière soi signifie-t-il qu'on a la possibilité de la prendre et de la laisser devant soi ? L'évoquer parce qu'on n'a pas reçu de coup sur la tête, que cette tête n'est pas pourvue d'une tuvi(sinon tumeur), pouvant nous rendre amnésique, n'est-il pas signe de vie ?
Tu sais, j'n'ai pas bu
J'ai entendu quelqu'un
J' suis tombé, je crois
Mais j'ai pas mal
J'me suis relevé, tu vois
M'man, il fait si chaud
Les autres n'ont rien dit
J'ai même vu qu'ils ont rit
Ou alors mes yeux ont mal vu
Mais donne moi une clope
Ça va aller
Tu te souviens quand j'étais p'tit
Tu disais qu'une nuit étoilée
Faisait un lendemain ensoleillé
Alors encore demain
Le soleil d'été
C'est beau l'été
Non, je n'saigne pas
J'n'en voulais pas moi
J'n'en voulais pas de ça
Ne pleure pas m'man
J'suis fatigué là
Non, je n'saigne pas
Y a des soirs comme ça
Ou la vie tient à un fil
Demain, on oubliera
Non, je n'saigne pas, je n'crois pas
Non, j 'ai pas mal
T'as l'air épuisée m'man
Moi aussi, j'suis crevé
Viens, on va rentrer
On va faire du feu
Il commence à faire froid
M'man tu t'souviens
Quand j'étais p'tit
Tu m'étais ton châle sur moi
C'était si bon,
Il sentait toi
M'man ce soir j' veux être un peu p'tit
Juste ce soir remet ton châle sur moi
Non m'man, je n'saigne pas
J'veux juste dormir un peu
J'suis crevé
Oui, dormir un peu
Non, je n'saigne pas
J'n'en voulais pas moi
J'n'en voulais pas de ça
Ne pleure pas m'man
J'suis fatigué là
Non, je n'saigne pas
Y a des soirs comme ça
Ou la vie tient à un fil
Demain, on oubliera
Non, je n'saigne pas, je n'crois pas
Non, j 'ai pas mal
T'as l'air épuisée m'man
Moi aussi, j'suis crevé
Viens, on va rentrer
On va faire du feu
Il commence à faire froid
M'man tu t'souviens
Quand j'étais p'tit
Tu m'étais ton châle sur moi
C'était si bon,
Il sentait toi
M'man ce soir j' veux être un peu p'tit
Juste ce soir remet ton châle sur moi
Non m'man, je n'saigne pas
J'veux juste dormir un peu
J'suis crevé
Oui, dormir un peu
Caillie 21/02/2015 23:23
Fille De L'eau 22/02/2015 23:26
ChonchonAelezig21/02/2015 11:41
Fille De l'eau 21/02/2015 23:10
Quel agacement...
... que de se réveiller sourire aux lèvres, persuadé d'avoir fait un beau rêve, sans aucun souvenir de son contenu.
ChonchonAelezig03/02/2015 10:57
ChonchonAelezig03/02/2015 10:57
Le Poitevin
Dans un premier temps, je me suis dit qu'il valait mieux attendre mon prochain déménagement régional, avant de tuer l'ennemi, cela m'éviterait les « Mais tu n'as qu'à retourner en Alsace » Oh là doucement poitevin de mes deux (deux quoi ?) en plus de ça tu es susceptible ? Oui mais non, il faut que ça sorte, et ce qui est écrit l'est pour être lu !
« Comme quoi pas besoin de faire de grandes économies pour aller faire l'expérience de la terre inconnue » réplique d'une amie qui est venu passer quelques jours ici avec une de mes soeurs. Ah, quelle bouffée d'oxygène !
Il y a tant a dire, enfin à critiquer, que je ne sais par quoi commencer, alors je vais débuter par l'eau de la Vienne qui alimente le Châtelleraudais en eau courante. Elle est aromatisée au chlore purificateur ! Certes, j'ai compris, toutes les villes de France ne peuvent pas bénéficier du label « Eau de source » comme celles de l'agglo Mulhousienne. Et naturellement laver sa vaisselle en la désinfectant, c'est deux en un !
Plus besoin de pastilles de javel pour blanchir le linge, mettez la machine à laver en route et c'est tout !
Le truc c'est de ne pas oublier de fermer la bouche lorsque vous prenez votre douche, mais au cas où, avoir le numéro du centre anti- poison dans votre répertoire téléphonique serait un plus !
Après si le poitevin à l'habitude de se faire des lavements internes, c'est lui qui voit ! Mais avant tout pour ne pas subir ce genre de désagréments, évitez de visiter la région en été en compagnie d'un poitevin, tout semble si beau en été. Cette personne vendra forcément les lieux. Ben oui, si elle faisait le contraire, c'est vous qui lui rétorquerez : « Mais alors retourne chez... Je sais pas moi, autre part ». Et surtout, mais surtout à partir du moment où vous décidez de tenter l'aventure de visiter les alentours dans l'espoir de décrocher votre futur chez vous, ne vous fiez justement qu'à vous. Surtout si le poitevin qui vous accompagne vous dit que c'est un coin pauvre, mais beau. Que ce n'est pas bien de dire ça, mais qu'il le dit quand même. En fait il a confondu pauvreté avec stupidité, les bouches édentées, les torses nus à la fenêtre, les alcooliques, les crieurs et zumbeurs nocturne, ces humains normalement blancs de peau, mais tellement nicotinés et alcoolisés qu'il en sont ocre. Oh ça, vous, vous l'aviez remarqué de suite en approchant, oui, mais le poitevin lui, il te fait croire que c'est toi qui porte un jugement trop hâtif et il regarde l'humain ocre en lui souriant pour te rassurer toi. Non non non poitevin, c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace.
Vous avez déjà vu un de ces thrillers où tout va bien, la blonde marche dans la rue, il y a des lumières, des gens, et puis au bout de quelques pas, elle se retrouve dans une ruelle nuit sombre la vision troublée par la vapeur qui sort du sol ? Ben il y a ça ici, sans la vapeur.
A Châtellerault la ville des « pauvres » ( des stupides, des édentés, des torses nus, des alcooliques, des crieurs, et des zumbeurs nocturne selon le poitevin) vous ne faites pas 10 mètres, sans voir un tag sans thème. Oui, ici le tagueur il tag avec des jets d'encres qu'il étale avec son pied. N'oubliez pas non-plus de ne pas garder la tête bien droite, le regard figé à l'horizon, non, la bonne posture en sortant de chez vous, c'est de pencher la nuque en avant les yeux rivés au sol à 20 cm devant vous. Seule cette position vous permettra d'éviter les crottes douteuses qui garnissent les rues.
Le poitevin est lent, il est tellement lent, que lorsque vous, le pas poitevin, vous osez traverser la rue désertée alors que le feu est rouge, lui de l'autre côté, il vous regarde avec un air étonnamment outré. « Hé gars, j'suis Mulhousienne moi ! ».
Lorsque vous aurez fait une vingtaine de mètres, regardez derrière vous, vous l'apercevrez attendre encore l'autorisation du bonhomme vert, sans qu'aucun véhicule n'entrave son passage.
Ici, si vous devez suivre des séances de Kiné, faites du yoga, méditez, parlez à votre moi intérieur et rassurez votre lésion. Expliquez-lui qu'elle sera prise en charge au plus tôt dans un mois. Oui, les kinésithérapeutes poitevins sont très demandés. Être édenté torse nus à la fenêtre légèrement alcoolisé pour cris'cuter avec ton équivalent à l'autre fenêtre, doit créer de nombreux lumbagos.
Mis à part ça, le poitevin est un misanthrope né ! Il évite de croiser des gens connus dans les lieux publics, et s'il ne peut les éviter, il affiche un sourire que vous jugeriez sincère. Il critique tout et tout le temps ( poitevin, sort de mon corps) !!!
Aussi, vous l'aurez compris, il n'a pas d'ami, car il ne sait l'être lui-même vraiment, et pour citer Aristote celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.
Bon, on ne s'attarde pas trop sur le nom des rues: Rue des trois Pigeons- Rue noire- Rue d'Enfer- Rue Bourbon- Rue du Souci- Rue de l' abreuvoir du bien nourri ... !
Leadia16/12/2014 06:16
Fille De l'Eau25/12/2014 19:14
Aurély10/11/2014 18:21
ChonchonAelezig03/11/2014 11:09
Fille De l'Eau03/11/2014 21:04
Oui certains savent rire d'eux même, c'est bon signe. Hier soir, j'ai dîné chez un couple de poitevines hyper sympa. L'une d'elles vient "bizarrement" du 57, région de Patrice. Elle me disait qu'elle était ici depuis 8 ans, mais qu'elle ne s'y faisait toujours pas. L'autre, bien que poitevine de naissance, trouvait les poitevins très spéciaux. Ouf, ça me rassure !
Commentaires
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