En réponse aux commentaires sous cette frasque ci-dessous, lue sur le profil de Jacques Debot et afin de ne pas monopoliser sa page :

"Quand tu propages la haine de l'autre " publiée le 15 juilllet 2019 https://www.facebook.com/profile.php?id=100008640126803&

Mieux vaut ne pas les faire taire, car c'est sans doute plus sain d’évacuer sa haine par la parole. En même temps (j'adore ces mots annonçant un paradoxe), est-ce que laisser dire ce n'est pas aussi autoriser le passage à l'acte physiquement ?
Si, sûrement ! On ne retient d'une minorité que ses dégâts, c'est plus commode et on ne se fatigue pas à réfléchir à ses propres agissements. Et oui, remplaçons le mot Rom, par Arabe, Juif, Noir, la personne indélicate serait, disons, très "embêtée" et son anonymat envolé... Donc, anonyme ou véritable identité, Pierre Dupond est juste un pseudo plus savant, et est-ce que ça va changer la profondeur et/ou le sens des mots ? Les Roms, c'est une " affaire" de misère. La misère s'infiltre dans la chair, dans le cerveau et s'il n'y a pas de porte de sortie visible, elle s'installe définitivement et alors l'autre qui nous apparait comme privilégié, insensible, voire irrité par nos lamentations, devient l'ennemi. La misère prend souvent des apparences ridicules, violentes, indignes, angoissantes, néfastes pour soi comme pour cet autre... Alors, nous (oui nous, le peuple tzigane) devons-nous attaquer en retour ? Nous devons -nous d'être solidaires ? Et jusqu'ou peut aller cette solidarité ? Et ces répliques toutes faites qui ne nous convainquent pas réellement, du genre : "il y a des bons et des mauvais partout", ont-elles réellement un impact ? C'est futile comme argument, non ? Comment prendre en charge la défectuosité intellectuelle des gadjé ? Comment redorer une image ternie par la misère ? Comment lutter quand un reportage télévisé montre le circuit des Roms, qui n'hésitent pas à se moquer des gadjé en dévoilant leur maison en Roumanie, financée avec l'argent de la manche, des vols et de la prostitution (bien souvent infantile)? Suite à cette émission, je me suis entendue dire à mes collègues, que lorsqu'on donne une pièce à un mendiant ce n'est pas pour l'entretenir dans sa misère, donc si cela lui permet de se payer une meilleure vie de retour dans son pays, il faut être heureux pour lui... Oui, mais non, mon argument n’était pas assez développé ! Parce que subsiste alors l'idée qu'on a été dupé dans notre énorme générosité. Bref, personnellement, je n'aime plus l'être humain, sa stupidité dévastatrice me dégoûte, son intelligence psychopathe tout autant, ce, qu'il soit riche, pauvre, toutes religions et nationalités confondues. Récemment, à la suite d'un échange qui a dévié sur le sujet sensible qu’est le conflit israélo-palestinien, il m’a été confirmé que, dès lors qu’on ne se pli pas à la majorité, à la suprématie blanche, on passe pour la bête noire… Mais moi, j’aime la bête noire! Sublime, ma chatte est noire, douce et pleine de vie, elle est irrésistible. J’aime l’idée qu’un passant fasse son signe de croix ou autre chorographie céleste, pour contrer son pouvoir lorsqu’il l’aperçoit à la fenêtre…

"Quand tu propages la haine de l'autre..."

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