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VAGUE A LA VIE
31 août 2018

JE NE VEUX PLUS TRAVAILLER

voiture (3)



Pour l'école, on sait, mais le travail ? Je suis d'origine manouche et un manouche ne supporte pas de travailler à long terme au même endroit. Travailler peut être crevant, rabaissant, surtout lorsque c'est un travail que la vie a choisi pour vous.
Je ne veux plus travailler, car quitte à m'occuper du bien-être des autres, j'aurais adoré être au contact des animaux. Mais nous sommes tellement d'humains à préférer être au contact de nos pas semblables, que c'est le parcours du combattant pour avoir l'honneur d'ôter les crottes d'une litière.
Je ne veux plus travailler avec des gens dirigés dans une voie par leur échec scolaire et de devoir décrypter leur transmission, lorsque les embûches de mon parcours chaotique ne sont pas celles de l'écervelée. Dans ce monde composé de femmes qui papotent les unes sur les autres, qui gloussent dès qu'un mâle pointe le bout de son nez et qui, à leurs prises de fonction, polluent les vestiaires de leur déodorant parfumé qui lui-même n'arrive pas à endiguer l'odeur de leur mauvaise hygiène. Si bien qu'il est préférable de se changer dans le bureau.
Je ne veux plus travailler, je voudrais ressentir le plaisir de gagner de l'argent, en faisant un truc exitant. Oui, mais quoi bon sang ? Garder une villa et ses palmiers sur une île paradisiaque ? Oui, mais non, il y a les bestioles et autres cafards volants et araignées sauteuses... Trop tard aussi pour être un top model. Combien même plongée dans une source de jouvence, et après une liposuccion, je ne saurais marcher avec des talons de plus de 5 cm.

Mais je sais faire tellement de choses que j'ai du mal à les énumérer. Je sais rire et me moquer des gens le doigt en avant pour désigner ma proie. Je sais dire les choses interdites comme : « Je n'aime pas côtoyer des personnes de confession musulmane, parce qu'elles finissent tôt ou tard par te faire comprendre qu'elles sont dans un monde dans lequel, seule leur existence à de la valeur », quand d'autres se disent islamophobes sans oser expliquer pourquoi.
Je ne veux plus travailler, mais je pourrais m'essayer à La commedia dell'arte ? De derrière un masque, je démonterais qui je veux, ce que je veux, comme je le veux et ferais fi des outrés au nom de mon humour sarcastique. Et en plus, je serais payée pour ça !

Conférencière...  Oui, ce serait bien ça conférencière ! Je pourrais raconter aux gens comment une vie de merde peu débuter et combien il est crevant de la vivre et d'en sortir, quand son écho te rappelle qu'à chaque instant elle fait partie de toi ! Je pourrais leur conseiller activement d'interdire à leur mère de fumer avant qu'un crabe tabagique ronge son larynx, qui accouchera plus tard d'autres petits crabes dans ses poumons. Que cela bouffera une partie de leur existence, avec l'écho en prime ! Je supplierais chaque femme de l'auditorium de sauter dans sa voiture, dans un taxi ou un train, pour parcourir les 260 km qui la sépare de l'homme qu'elle aime, si un soir, il lui parle de se pacser. Je lui rappellerais à quel point elle est la plus chanceuse de l'aimer. De rester avec lui et de se lover jusqu'au lendemain soir après 19 h 30, afin d'éviter que ne lui prenne l'envie de sortir et que sa voiture ne soit percutée par celle d'un vieillard qui lui prendra la vie ! Mais je suis trop gênée pour prendre la parole en public. N'est pas Tony Robbins qui veut !

Je pourrais aussi démontrer que l'on peut être tzigane et faire autre chose que de voler, jouer de la musique ou faire de la vannerie ? Puisque mis à part la première pratique, je ne sais faire les deux autres !
Je pourrais aussi être écrivaine à succès ? Oui écrivaine, c'est mon kiff ! Je pourrais prendre ma plume et laisser papillonner les mots dans mon espace et trouver que le temps est cruellement pressé. Je serais libre de moi dans la négativité la plus positive. Sans limite, sans crainte. Folle, outrageante, colérique, concupiscente, instinctive, optimiste déconnectée, connectée à une réalité plus vraie que nature. Je disséquerais l'individu à l'âme nauséabonde, sans absolution. Je provoquerais l'instruit, ignorant l'abrutis et sa peur virale des tziganes devant l'image qu'il désire en avoir et glorifierais notre altérité. Je raconterais des amours, des pleurs, des histoires vécues.

Je remonterais le temps, j'ignorerais la supplique de mes yeux, et lorsque j'éteindrais mon ordinateur, j'admirerais un instant dans le reflet de l'écran, l'homme solitaire alcoolique et écrivain célèbre, dont j'espère être la réincarnation.

En fait, si, je veux travailler, mais sans les contraintes des gadjé !
Ces gadjé qui un jour décident de sauter du haut de l'immeuble de leur entreprise pour, pensent-ils, la punir et alerter l'opinion publique sur le mal-être au travail. Comment être aussi stupide ? En chute libre, il n'y a pas d'arrêt sur image. Tu ne pourras jouir d'aucun éventuel changement des mentalités, et n'assisteras à aucune condamnation après que ta tronche se soit écrasée au sol !

Bon ben... Je vais gagner au loto et n'en parlerais plus...

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Commentaires
F
Tu penses réellement qu'elles ne se rendent pas compte de ce qu'elles font ? Là méchanceté est un trait de caractère. Mêlé à la stupidité c'est cause perdue ! Celles qui ont un peu plus de jugeote sont d'autant plus fourbes. Tu viens de l'écrire, on a qu'une vie, donc faut se barrer tant qu'il est encore temps ( sans oublier de casser un pied du trône dictatorial. J'ai dû en casser deux,🤔 il est donc très bancal...)
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S
C'est vrai et aussi tout ceux qui racontent des mensonges ou qui déforment les paroles qu'ils ont entendues et le pire c'est que ces personnes là ne se rendent pas compte de leur méchanceté<br /> <br /> Alors qu'on a qu'une vie et qu'on doit en profiter à être heureux
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